J’ai cassé mon poignet à Rivière-du-Loup. C’est une ville qui entoure ce que j’appelais « la montagne ». Ma famille d’accueil habitait juste au bout de la colline. Chaque journée, je descendais et montais deux grands escaliers sauf une journée où j’ai dormi tard. J’ai décidé courir. J’avais pensé que j’aurais dû ralentir et puis je me suis retrouvée par terre.
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Cet après-midi, je suis allée à l’hôpital. Personne ne m’a demandée si je préférais parler anglais, même quand j’ai montré mon identification. Cette expérience m’a donnée beaucoup de confiance en mes capacités en français par ce que l’administration et les médecins me pensaient capable de communiquer en français.
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Mon secret ? Je ne connaissais pas le mot « poignet » ce matin-là.